Constat : Aucun
Bavarois à Marseille
Après une recherche intensive, je n’ai pas trouvé
d’autres Bavarois à Marseille.
Cela ne vous surprendra peut-être pas, mais moi j’étais
convaincu que je pourrais trouver des gens pour
m’accompagner dans un projet de fanfare traditionnelle, tout
en buvant un Radler sorti de la caisse de bière que je
ramène d’Allemagne à chaque voyage (prochaine visite en
octobre, faites vos commandes).
Blague à part, parfois j’aimerais me sentir davantage
connecté à mes racines et traditions. Dans ces moments-là,
je cuisine et prépare mes plats préférés de chez moi, en
écoutant des playlists bien connues sur Spotify (que je ne
révélerai pas).
Je suis heureux de connaître des personnes qui vivent hors
de leur pays (par choix, comme moi) et qui vivent
l’expérience d’expatriés. C’est réconfortant et rassurant de
les voir gérer leur vie (et d’entendre qu’eux aussi
souffrent parfois du mal du pays).
J’aime entretenir ce lien culturel et j'aime pouvoir le
partager avec mes amis (comme lors de mon dîner
d’anniversaire choucroute et saucisses). De même, recevoir
et rencontrer famille, amis et voisins ici en France me
remplit de joie et de connexion. J’ai la chance de pouvoir
rendre visite à la maison plusieurs fois par an, ce qui me
donne la sécurité nécessaire pour pouvoir bâtir mon propre
chez-moi ici. Parce que, quoi qu’il en soit, et je risque de
me répéter : la vie est trop courte pour attendre plus tard.
Alors, sans trop en dévoiler pour l’instant, je me rapproche
de certains de mes rêves.
Constat: No Bavarians in Marseille
After an intensive search, I did not find any other
Bavarians in Marseille.
You may not be surprised, but I really did think that I could
find people that would like to join me on a traditional brass
band endeavour while drinking Radler from the obligatory beer
crate I bring back from Germany every time I go there (next
time in October, place your orders now).
Long story short: I may be the only Bavarian with a pair of
Lederhosen in Marseille, and as far as I can tell, in France.
Joking aside, I sometimes would like to feel more
connected to my roots and traditions. In those moments, I cook
and bake my favorite food from home and put on some notorious
Spotify playlists (which I will not disclose).
I’m happy to know people that live outside their country (by
choice, like me), and experience life as expats. It's
comforting and reassuring to see them manage their lives (and
to hear them struggle with feeling home sick, too).
I'm happy to nourish that cultural connection, and to being
able to share it with my friends (like during my birthday
Sauerkraut-and-Würstel dinner). Also, hosting and meeting
family, friends and neighbours here in France, makes me feel
joyful and connected. I am lucky to be able to visit home
several times a year, that gives me the needed security to be
able to build my own home here. Because, anyway, and I
risk to repeat myself here: life's to short to wait for later.
So, without disclosing too much yet, I'm getting closer to
some of my dreams.

Des paroles simples
mais fortes d’un gars rencontré à Florac : “Là où il n’y a
rien, il y a tout à trouver.” Tout ce qu’on fait, il faut
le faire pleinement et avec amour. Son ami a ajouté qu’on
ne trouve pas la liberté dans un appartement, mais dehors,
en mouvement. Pat et Chris sont probablement en ce moment
en train de faire leur Tour de France en scooter.
Simple but strong words from a guy we met in Florac:
“Where there is nothing, there is everything to be found”.
Everything you do, you have to do it fully and with love.
His friend added, that you can’t find freedom in an
apartment, but outside, on the move. Pat and Chris now
should be on their Tour de France on a scooter.
Ma pratique
itinérante
On m’a volé mon vélo, encore une fois, la deuxième cette
année. Si je le customisais, changeais la roue avant pour une
plus petite, soudais le cadre et y ajoutais quelques détails
marrants – est-ce qu’on voudrait encore me le voler ?
Parfois, je me souviens de mon jeune moi, vivant aux Pays-Bas,
convaincu qu’il ne posséderait plus jamais de voiture. Je
suppose que lorsque la mobilité est facile et que les
distances sont courtes, la logistique pose moins de problème.
Vu le nombre d’outils de mobilité que je possède aujourd’hui,
cela souligne l’importance que prend la mobilité dans ma
pratique itinérante (en Europe) et dans ma vie quotidienne
(dans une ville où les infrastructures sont mauvaises).
My itinerant practice
I got my bike stolen, again, second time this year. If I’d
customize a bike, change the front wheel for a smaller one, weld
the metal frame and add some funny details – will they still
want to steal my bike?
Sometimes I remember my younger self, living in the Netherlands,
convinced that he would never own a car again. I guess, when
mobility is easy and distances are short, logistics are not so
much of an issue. Considering the number of tools for mobility I
own today, it underlines the importance mobility takes in my
itinerant practice (in Europe) and everyday life (in a city with
bad infrastructure).
Ce que cela signifie pour moi d’avoir
une pratique itinérante : je pars en voyage pour
produire du travail. Chaque voyage devient une réflexion sur
mon travail.
Depuis mars, comme ces dernières années, je travaille loin de
chez moi. Grâce à la manière dont j’ai structuré ma vie et mon
travail, il m’est possible de partir quelque temps pour créer,
faire des recherches ou présenter à l’étranger. J’appelle ça
du travail saisonnier, car il dépend des subventions
publiques, de la programmation culturelle et des conditions
météo. Pendant cette période, je passe peu de temps chez moi,
je suis sur la route.
Je me plains souvent de mon itinérance, mais je comprends
aussi que j’en ai besoin pour me construire et construire mon
travail – j’aime partir parce que j’aime revenir, avec des
idées changées sur moi-même et le monde. J’oublie parfois que
c’est moi qui ai choisi ce chemin. Quand je me plains, ce
n’est pas de la nature ou de la méthode de mon travail, mais
plutôt de la manière dont il est organisé, financièrement et
dans le calendrier.
What it means for me to have an itinerant practice: I go
on a journey in order to produce work. Every journey becomes a
reflection on my work.
Since March, just like in recent years, I work far from home.
Because of how I structured my life and my work, it is possible
for me to leave home for a while, in order to create, research
or present abroad. I call it seasonal work, because it depends
on public funding, cultural programming and weather conditions.
During this work, I spend little to no time at home, I am on the
road.
I often complain about this itinerance, but I also understand
that I need it to construct myself and my work – I like to leave
beacause I love to come back, with changed ideas about myself
and the world. I also tend to forget, that it was myself who
chose this way. When I complain, I don't do so about the nature
and the method of my work, but rather the way it is organised,
financially and in the calendar.

Proposition
pour un moment de réflexion :
Pars en voyage.
Sois seul·e, sois en mouvement.
Trouve un rythme.
Prends conscience de la direction que tu prends.
Sois sensible aux rencontres et signes spontanés qui
t’encouragent.
Permets-toi d’être encouragé·e.
Souviens-toi des personnes, lieux et idées que tu as eus
par le passé.
Qu’aimerais-tu faire maintenant ?
Proposal for a moment of
reflection:
Go on a journey.
Be alone, be in movement.
Find a rythm.
Become aware about the direction you are taking.
Be sensible to spontaneous encounters and signs that
encourage you.
Allow yourself to be encouraged.
Remember people, places and ideas you had in the
past.
What would you like to do now?
En regardant en
arrière, je veux juste dire merci à toutes les personnes
croisées en chemin, qui m’encouragent et m’aident à
avancer. Je vous suis reconnaissant pour l’inspiration,
les échanges et le réconfort que vous apportez dans ma
vie.
Looking back, I just want to say thank you to all
the people I cross on the way, that encourage me and that
help me to go my way. I'm grateful to all of you for the
inspiration, the exchange and the reassurance you bring into
my life.
Love, bisous, Bussi
Dani
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Qu’est-ce qui vous fait rester
abonné·e à cette newsletter ? Peut-être ma super sélection
musicale.
Cette fois-ci : DISQUETTES de jean, Mamour d’Odezenne, et Paradies de Dreiviertelblut
(pour mes camarades fans de ballades bavaroises).
Et en bonus, j’ajoute Free. de Ebow, parce
que ça me fait du bien d’entendre ces paroles d’Allemagne en
ce moment.
What keeps you signed up to this newsletter? Maybe it's my
great selection of music.
This time its DISQUETTES by jean, Mamour by Odezenne, and Paradies by Dreiviertelblut
(for my fellow fans of Bavarian ballads).
And as an extra, I add Free. by Ebow, because it
comforts me to hear these lyrics from Germany recently.
Tu trouveras les anciennes newsletters ici:
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